“Ayumi est pâtissière. Pas n’importe où : dans la maison Décoret, étoilée au Michelin. Privilège rare, elle m’invite à la suivre en cuisine avant le coup de feu.”
“Ayumi est pâtissière. Pas n’importe où : dans la maison Décoret, étoilée au Michelin. Privilège rare, elle m’invite à la suivre en cuisine avant le coup de feu.”
“Le moins que l’on puisse dire, c’est que Ronald a pris Mathilde au mot : il me souhaite la bienvenue avec une truffade, lors d’une soirée entre amis dans l’arrière-salle de sa cave à vin.”
“En revenant, nous passons par Sainte-Fortunade. Au bord de la route, elle est là : cette maison semblable à toutes les autres, c’est la Croix d’Eure, qui a appartenu à mes grands-parents. J’y ai passé mes vacances de gosse, des jours heureux.”
“Juliette a tout plaqué il y a quelques années pour faire les Beaux-Arts, puis se reconvertir dans la couture. Elle réalise des vêtements sur mesure pour une clientèle qui vient à son domicile lui passer ses commandes.”
“Ce soir c’est la première de Intrusion dans l’atelier, un court-métrage que j’ai réalisé sur son travail de peintre. Nous préparons ensemble les pochettes des DVD qui vont être vendus durant la soirée. Yannick est stressé par cette projection dans le cinéma de son village.”
“Des mecs et des nanas formidables réparent les vélos toute la journée pour les revendre à prix modique. Une fois par semaine, ils proposent aux habitants de leur apprendre à réparer eux-mêmes leur vélo, et créent du lien social dans le quartier.”
“Aujourd’hui j’ai rendez-vous avec Manon : elle avait écrit un article parlant de mon blog dans le Monde, et on avait sympathisé. Du coup, elle me propose de me faire visiter le journal. Elle m’amène dans les grands open space, me fait assister à la réunion de rédaction.”
“Giuseppe n’aimait pas particulièrement les pigeons non plus jusqu’à ce qu’il apprenne que la mairie voulait les exterminer. Alors, il s’est mis à les nourrir. La mairie l’a prévenu : s’il continuait, on lui supprimerait son logement à loyer modéré. Mais il a continué, et il s’est retrouvé à la rue.”
“Quand j’ai entamé mon tour de France, quelques jours après les attentats du Bataclan, mon pote Bertrand m’avait écrit : “quand tu arriveras à Paris, on ira prendre l’apéro en terrasse, et puis on ira voir des concerts”. Comme pour conjurer le mauvais sort.”