Jour 8 – Premières improvisations

Quand Hugo a formulé sa demande une fille a applaudi, mais personne n’est venu vers moi. Le type qui animait la scène ouverte a répété plusieurs fois durant la soirée que je cherchais un hôte, en vain. Alors Hugo a appelé Rémy, un de ses potes qui sortait d’un entraînement de hockey sur glace. Lui a accepté de m’héberger pour la nuit. Nous sommes partis dans sa coloc où nous avons discuté jusqu’à quatre heures du matin.

Depuis mon départ,  je suis assez impressionné par la bienveillance des gens que je rencontre. Je crois d’ailleurs que c’est ce que je suis parti chercher, un peu de chaleur humaine, quelques traces d’empathie. Hugo ne me connaissait pas il y a encore deux jours ; aujourd’hui il a encore une fois remué ciel et terre pour pour me trouver un nouveau point de chute.

C’est Lolita qui m’accueillera dans sa maison perchée au dessus de Narbonne. Sur ma route, je zigzague dans les tournants de la Montagne Noire. Les photos ne peuvent rendre hommage à l’immensité des paysages du Parc Régional du Haut-Languedoc, ni à la beauté du ciel vanille de cette belle journée d’hiver.